Le Titre Souverain

Son postulat:
toute richesse a pour origine
une création humaine.

Tous les produits qui nous entourent ont un jour été créés par un homo-sapiens. Pendant 200 000 ans, le progrès humain est resté imperceptible. Le feu, la roue et l’agriculture sont longtemps apparus comme des données. La richesse apparaissait d’une combinaison cyclique de la nature et du travail laborieux des êtres humains. Au XXIe siècle, le travail créatif a pris un rôle dominant. Il s’exprime en particulier dans les logiciels. La plupart des tâches répétitives sont robotisées ou en cours de l’être. 80% des produits qui seront sur le marché dans 10 ans n’existent pas encore. D’ici 15 ans, l’économie se sera transformée plus qu’elle ne l’a fait au cours des 100 dernières années.

Les archaïsmes de notre système
font que la propriété intellectuelle
freine plus la création qu’elle ne l’encourage.

La plupart des créations demandent de lourds investissements techniques et marketing. Pour pouvoir réunir les investissements nécessaires, les startups ne sont pas en mesure de proposer des retours sur investissement attractifs pour les investisseurs. Le système actuel de la propriété intellectuelle est en raison de ses coûts et de sa complexité monopolisé par les grandes entreprises. Les grandes compagnies ne soutiennent la création proposée que si cette dernière favorise leurs acquis. Ceci freine la créativité d’ensemble de l’économie.

Le titre souverain permet
à toutes les startups quelque soit leur création
d’accéder
à une propriété intellectuelle supérieure.

Pour bénéficier des droits matériels et moraux dont jouissent les auteurs selon le Traité de Berne, les créateurs rédigent un livre de création qui ne contient au départ que quelques idées horodatées sur un fichier PDF. Au fur et à mesure du développement de leur recherche & développement, ils décrivent et revendiquent d’une manière détaillée leur oeuvre créative. Suivant les prescriptions du Standard universel de la propriété intellectuelle disponible pour tous en open source, leurs “Creabooks” matérialisent les différents éléments qui l’expriment tels: nom, designs, processus, logiciels, standards, manuels, slogans, ingénierie commerciale … Des annexes éventuellement cryptées permettent de détailler les procédés de fabrication ou de délivrance ainsi que toutes les preuves d’autorat dont dispose le créateur.

Lorsqu’un Creabook apparaît suffisamment élaboré, son auteur peut le faire évaluer et certifier par des experts accrédités suivant les normes progressives du Standard. A l’issue du processus de vérification et de soutenance, un jury composé des meilleurs spécialistes du monde en la matière certifie;

• le caractère original de la création,

• la réalité des preuves étayant les revendications du titre,

• l’authenticité de l’autorat du ou des créateurs.